Il n’est pas nécessaire de devenir végétarien, végétalien ou vegan pour contribuer au bien-être animal. Quelques gestes simples au quotidien peuvent faire une différence significative et améliorer la condition des animaux. Il s’agit souvent de faire des choix plus éthiques en tant que consommateurs. Voici quelques conseils accessibles à tous et qui, mine de rien, peuvent tout changer pour nos amis les bêtes.
1) Bannir l’achat de fourrure et de duvet
On le sait, l’industrie de la fourrure entraîne la mort de dizaines de millions d’animaux chaque année. Cesser d’en acheter est un choix que beaucoup ont déjà fait. Mais, il est aussi possible d’aller plus loin en évitant le duvet de canard ou d’oie. En effet, pour remplir les couettes et oreillers, ces animaux sont souvent plumés vivants, ce qui leur cause des blessures et des douleurs. Une chose à garder à l’esprit lors de l’achat de literie…
2) Réduire sa consommation de viande tout en privilégiant la qualité
Selon 30 millions d’amis : “dans sa vie, un Français consomme en moyenne… 7 bovins, 33 cochons, 9 chèvres et moutons, 1 300 volailles et 60 lapins !“ La décision de manger ou non de la viande reste un choix personnel, mais il est important de noter que cela encourage l’abattage industriel, avec ses dérives sanitaires et éthiques (maltraitance animale).
Pour ceux qui aiment la viande, il est recommandé de privilégier les circuits courts. Cela aidera aussi les petits éleveurs, qui margent moins sur leurs produits. Vous obtiendrez ainsi une viande de qualité à un prix raisonnable. Une autre option est d’opter pour des produits labellisés bio, AB ou Label Rouge, qui garantissent de meilleures conditions d’élevage.
3) Du poisson, mais avec discernement
De nombreuses espèces de poissons sont menacées d’extinction. Pour éviter l’épuisement des stocks disponibles, il est préférable de choisir des espèces moins en danger comme le colin d’Alaska, le lieu noir et jaune, le bar de ligne, la lotte, le mulet, le saint-pierre, la sardine, le maquereau, le hareng, la dorade grise ou royale, et le congre.
Renseignez-vous également sur la saisonnalité des poissons auprès de votre poissonnier. Comme les fruits et légumes, les poissons ont aussi des saisons. Ne pas les respecter peut aggraver les risques d’extinction. Hors saison, le poisson peut venir de pays qui ne respectent pas les réglementations et quotas, en plus de contribuer à la pollution. Pensez-y avant d’acheter du merlu qui vient de l’autre bout du monde.
4) Bien choisir sa boîte de thon
Le thon en conserve est consommé par 9 Français sur 10. Pourtant, la pêche au thon est souvent problématique. Les thoniers industriels capturent tout dans leurs filets, y compris des jeunes thons, des tortues, des requins et des raies, qui sont ensuite rejetés à la mer, souvent déjà morts ou mourants.
Pour éviter cela, préférez les marques de thon qui utilisent la pêche à la ligne de traîne ou à la canne (comme Système U, Phare d’Ekmül, etc.).
5) Veiller aux conditions d’élevage des poules pour les œufs
Si vous n’avez pas d’espace pour un poulailler à domicile, vous devez acheter vos œufs. Si vous ne pouvez pas vous rendre chez un petit éleveur local, sachez que les supermarchés offrent de nombreuses options pour éviter les œufs issus d’élevages en batterie, qui impliquent souvent cruauté et manque d’hygiène pour les poules.
Il suffit de vérifier l’étiquette sur la boîte. Avant le code FR, le chiffre 0 indique une poule élevée selon les standards de l’agriculture biologique, tandis que le chiffre 1 signifie qu’elle a été élevée en plein air.
6) Trier ses cosmétiques et produits ménagers
Il peut être difficile de comprendre les étiquettes en matière de tests sur les animaux. Pour être sûr que vos produits ne sont pas testés sur les animaux, fiez-vous aux labels vegan et Leaping Bunny, One voice, Vegancert, etc., et cherchez la mention “vegan” ou “cruelty free”. Faites également attention au squalane, un ingrédient populaire dans de nombreux sérums et crèmes. C’est de l’huile de foie de requin, ce qui entraîne le massacre de trois millions de requins par an. Une vérité bien loin d’être belle…
7) Aussi, faites attention aux marques de produits ménagers que vous achetez
Les tests sur les animaux ne concernent pas seulement les cosmétiques, mais aussi nos produits d’entretien ! Les injections de produits chimiques dans leur peau, leurs yeux ou leur œsophage permettent aux marques de vérifier la toxicité de leurs produits et de leurs ingrédients. Après les tests, les animaux sont souvent tués, même s’ils survivent aux épreuves.
L’organisation PETA a dénoncé des marques qui pratiquent ces tests, telles que Raid, Calgon, Swiffer et Air Wick. Une raison de plus de privilégier les produits ménagers faits maison !
Découvrez d’autres gestes à adopter au quotidien pour protéger les animaux domestiques et la faune sauvage !