Le football est une véritable religion pour beaucoup de monde, a fortiori pour les Argentins. Et parmi tous les lieux saints de cette théologie, la Bombonera (« la boîte à bonbons ») pourrait sans problème faire office de Mecque ne serait-ce que parce qu’y est né médiatiquement le dieu Diego Maradona. Mais pas seulement…
Ce n’est pas vraiment le stade Bombonera
Inauguré un 25 mai 1940, la Bombonera le nom officiel du stade est depuis 2000 le stade Alberto J. Armando, d’après un ancien président des Boca Juniors et à son inauguration, il devait officiellement porter le nom de Camilo Cichero, lui-même président en 1940.
Pourtant, le nom n’est jamais resté car l’architecte Viktor Sulčič apportait lors des réunions avec l’ingénieur Delpini et les autres responsables de chantier une boîte à bonbons qu’on lui avait offert à son anniversaire.
La boîte ayant une forme quasi-similaire au stade qu’il voulait construire, il s’en servait régulièrement pour illustrer sa vision et les équipes ont naturellement commencé à appeler le stade « La Bombonera » avant même que celui-ci ne soit achevé.
Une boîte à bonbons en forme de fer à cheval
D’ailleurs si le stade Bombonera est à ce point iconique, c’est en partie à cause de cette forme particulière. Une étrange enceinte en forme de U, construite presque « simplement » en empilant les étages de gradins incurvés les uns sur les autres tandis que la quatrième est quasiment en angle droit par rapport à la surface de jeu.
Cela donne cet édifice étonnant, à peine plus grand qu’un pâté de maison car encerclé par les rues bondées du quartier portuaire et ses habitations que les habitants de l’époque refusaient de vendre pour faciliter la construction.
Ce qui pourrait passer pour un délire d’architecte est donc un véritable tour de force dans la contrainte ! Et cette tribune est, ridiculement petite et verticale face aux trois autres façades incurvées participe à l’acoustique si particulière de la Bombonera.
« Le stade ne vibre pas, c’est juste son cœur qui bat »
Voilà ce qu’aiment rappeler les fans des Boca Juniors, au milieu des battements de tambours et du rugissement assourdissant du public qui se réverbère sur les parois du stade. Qui évoque d’ailleurs plus un volcan en ébullition qu’une boîte de bonbons lors des jours de matchs !
Ou comme préfère le dire Marquinhos : « C’est impossible d’y jouer. C’est une cocotte-minute !»
Une atmosphère ardente propre au sport, qui n’est possible que dans un stade, mais pas n’importe lequel ! En effet, les supporters des Boca Juniors méritent bien leur surnom de Doce, ou “douzième homme” tant leur enthousiasme peut influencer le cours d’une rencontre.
Et pour ce qui est de décrire le stade vide de supporters, c’est l’auteur et musicologue Alessandro Baricco qui le dit le mieux : « La Bombonera vide est comparable au sentiment que vous avez lorsque vous regardez quelqu’un que vous aimez dormir ».
Poésie quand tu nous tiens !
Les Boca Juniors de la Bombonera ancestrale
Bien sûr, un écrin aussi fantastique soit-il ne peut briller que s’il contient de véritables perles. Et justement, le stade Bombonera peut aussi se vanter d’avoir abrité bon nombre de pépites durant son histoire centenaire ! On pense bien sûr à la légende ultime Diego Maradona, qui a laissé une trace indélébile entre les murs de la Bombonera en seulement deux saisons, mais aussi :
- Martín Palermo,
- Carlos Tévez
- Juan Román Riquelme.
Autant de champions et de stars mondiales qui ont chacun contribué à faire du club bleu et or l’un des plus titrés et influents de tout le continent sud-américain. Tout au long de leur histoire, le style spectaculaire des Boca Juniors ont ainsi dépassé les frontières de l’Argentine et sont connus dans le monde entier.
Aujourd’hui de plus en plus de fans s’intéressent aux matchs des Bocca Juniors, y compris dans le monde des paris qui est devenu une discipline indissociable de la culture des supporters. Mais les paris sportifs réclament autant de préparation qu’un match de haut niveau, c’est pourquoi il est important d’utiliser des plateformes efficaces et sécurisées.
Ainsi, l’avis de MightyTips sur StoneVegas par exemple montre que le site se démarque par la fluidité de son interface, son large éventail d’événements disponibles et ses bonus intéressants. Et pour ceux qui ont besoin de pouvoir parier à la volée, l’application Megapari apk Télécharger est tout indiquée !
Et dans ce marché du betting, tout aussi compétitif à bien des égards que le monde du football, l’expertise de cet agrégateur agrégé est aussi précieux que le soutien ardent du public de la Bombanera !

Un lieu sacré, donc difficile à changer
80 ans plus tard, les habitants de la rue Del Valle Iberlucea ont sûrement beaucoup changé, mais les actuels résidents refusent toujours de vendre leur habitation pour étendre –ou dénaturer le stade.
L’ancien président des Boca Juniors Daniel Angelici a bien tenté d’entamer la construction d’une nouvelle Bombonera durant son mandat (de 2011 à 2019), mais l’idée a été accueillie avec tant d’indignation qu’elle est morte dans l’œuf presque immédiatement.
Le prédécesseur de l’actuel président, l’ancienne star des terrains Riquelme, a quant à lui tenté de monter un projet Bombonera 360, pour compléter l’anneau interrompu de l’enceinte pour augmenter la capacité à près de 75 000 places. Là encore, les premières négociations se sont soldées par un échec.
Si le stade a bien sûr connu quelques travaux depuis l’inauguration, ceux-ci ont surtout servi à rénover et moderniser l’arène plutôt qu’à la modifier fondamentalement.
Des refus bien compris par Riquelme, qui soutient de son côté un projet qui se limiterait à ajouter un quatrième niveau aux gradins pour conserver l’esthétique générale tout en optimisant encore l’acoustique. Malin !