Récemment, un message très partagé circule sur Facebook, dans lequel les utilisateurs affirment ne pas autoriser le réseau social à exploiter leurs données personnelles ou leurs photos. Cependant, malgré son succès, ce message est en réalité inutile et n’apporte aucune protection juridique.
La popularité d’un message sans effet
Ce message, formulé ainsi : “Je ne permets pas à Facebook ou à toute entité liée à Facebook d’utiliser mes images, informations ou publications, messages, que ce soit dans le passé ou à l’avenir”, a énormément circulé sur Facebook. Les utilisateurs pensent qu’en partageant ce texte, ils se protègent des infractions à leurs données personnelles. Néanmoins, ce message est basé sur de fausses informations et n’impacte en rien les conditions d’utilisation de Facebook.
Les inexactitudes du message
Le contenu du message fait référence à des lois et règlements inapplicables dans ce contexte. Par exemple, le Statut de Rome régit la Cour pénale internationale, tandis que la loi UCC concerne le commerce entre États américains. En outre, Meta (la maison mère de Facebook) reste une entreprise privée et ne se transforme pas en entité publique, contrairement aux affirmations du message.
La véritable mise à jour de Meta
Meta a récemment actualisé ses conditions d’utilisation, incluant notamment un service payant sans publicité pour 9,99 euros par mois. La version gratuite de Facebook demeure accessible, mais nécessite l’acceptation de publicités ciblées. C’est probablement cette mise à jour qui a relancé la diffusion de cet ancien message inefficace.
Il est crucial de comprendre que publier un message sur son mur Facebook n’a aucune valeur légale en ce qui concerne la protection des données. Les seuls accords qui comptent sont ceux approuvés lors de l’inscription ou lors des mises à jour des conditions d’utilisation. Ces accords sont requis pour utiliser les services de Facebook.
L’expression “Si c’est gratuit, c’est toi le produit” est particulièrement pertinente pour les réseaux sociaux gratuits comme Facebook. Même si les utilisateurs ont un certain contrôle sur l’utilisation de leurs données, celles-ci sont largement employées par ces plateformes à des fins publicitaires et commerciales.
En somme, le message viral sur Facebook concernant la non-autorisation d’utilisation des données personnelles est un exemple de désinformation. Il est crucial pour les utilisateurs de comprendre les véritables conditions d’utilisation des services qu’ils exploitent et de se méfier des messages semblant offrir une protection juridique facile, mais inefficace en réalité.